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Sham 69 «Angels with dirty faces». Raphaël Ponce Raphaël Ponce
   
Portrait de Jimmy Pursey, chanteur du groupe Sham 69.
Gouache, crayon couleur, encre. Les étapes successives de la réalisation du portrait sont visibles ici : http://bit.ly/2wLXMxo

Sham 69 est un groupe de punk rock britannique qui s'est formé en 1975. Reconnus pour leurs performances scéniques, ils furent parmi l'un des groupes punk les plus populaires au Royaume-Uni. Même si Sham 69 est apolitique, les paroles des chansons, parfois écrites sur un ton humoristique, sont teintées d'une sensibilité politique de gauche et axées sur la vie sociale et la classe ouvrière. Ils ont joué un rôle important dans l'expansion du mouvement «oi! ». Sham 69 s'interrompt en 1980, quand le chanteur Jimmy Pursey entreprend une carrière solo. En 1987, le groupe se reforme avec des nouveaux membres et demeure actif encore aujourd'hui sous deux formations différentes.


En 1975, la première formation de Sham 69 voit le jour sous le nom de Jimmy & The Ferrets. Ses membres sont issus de la classe populaire et résident à Hersham, une bourgade située dans le comté de Surrey, jouxtant celui de Londres. Les parents du bassiste font de l'élevage porcin et c'est dans la grange de la porcherie que le groupe répète, pour ensuite se produire dans les clubs locaux. Le nom Sham 69 provient d'un résidu de graffiti faisant référence à la victoire du club de football d'Hersham en 1969, que le chanteur Jimmy Pursey a vu sur un mur. Le choix de ce nom donne déjà un aperçu du caractère populiste qui va marquer l'identité du groupe par la suite, avec les accompagnements vocaux si caractéristiques de leurs chansons, qui rappellent les chants de supporters de football. En 1977, après quelques changements de personnel, Sham 69 comprend Jimmy Pursey (chant), Dave Parsons (guitare), Albert Maskell (basse) et Mark Cain (batterie). Le groupe joue autant que possible et fait partie de la vague de concerts punks qui déferle au club le Roxy à Londres au début de l'année 1977. Après neuf concerts au Roxy entre juillet et octobre, la notoriété de Sham 69 s'accroît rapidement, surtout grâce au charisme de Pursey qui chante avec une conviction incroyable.

Août 1977 : «i don't wanna»- «Red London» - «Ulster», premier single de Sham 69. Édité sur un label indépendant et produit par John Cale (ex Velvet Undergroung), le single affirme la popularité du groupe qui décroche peu après un contrat avec Polydor Records. Dès lors, les enregistrements s'enchaînent…

Janvier 1978 : sortie du single «Borstal Breakout», qui devient un hymne punk.

Avril 1978 : «Angels with Dirty Faces», single qui se classe dans les charts et y reste pendant 10 semaines d'affilées.

Juillet 1978 : «If the Kids Are United», single mémorable classé dans les charts dès sa sortie.

Février 1978 : «Tell Us the Truth», premier album de Sham 69, qui a la particularité d'avoir une face avec des morceaux enregistrés en studio et une face enregistrée en concert. Celle-ci est presque un document anthropologique, tellement elle retranscrit avec authenticité l'osmose qu'il y a entre Pursey et le public. On ressent que Sham 69 prend une fierté perversement populiste dans son manque de sophistication musicale ou intellectuelle, ce qui permet au public, majoritairement très jeune, de s'identifier pleinement à la musique du groupe et aux textes de Pursey. Les faiblesses techniques de la face live sont compensées par les compositions en studio qui sont simples mais soignées et ou le chant n'est pas forcé comme sur les titres en public.

Fin 1978 : «That's Life», second album du groupe. La pochette représente un collage de coupures de presse reflétant la société du moment. Ce réalisme social est mis en évidence par quelques dialogues et fonds sonores de la vie ordinaire faisant des intermèdes avant ou après chaque morceau et l'ensemble constitue une tranche de vie d'un adolescent issu de la classe populaire. En ce sens, «That's life» est un concept-album, le premier de l'histoire de la musique punk. Les textes sont réalistes et parfois humoristiques, évoquant le quotidien, la société, la politique… Pursey n'est pas un auteur d'envergure et il n'a aucune intention de se faire valoir de cette manière. Les chansons ont souvent des refrains accrocheurs pouvant être repris en chœur par le public, à la manière des hymnes des supporters de football. C'est une caractéristique du groupe qui influencera les groupes du style oï du début des années 1980. Malgré quelques imperfections, la musique de l'album est du punk rock de bonne facture, agrémenté parfois de piano, de guitare acoustique et d'orgue Hammond. Dans son ensemble, «That's Life» montre à quel point Sham 69 est conscient des problèmes quotidiens auxquels le peuple est confronté à cette époque.

Après la sortie de cet album, leur popularité s'étend encore plus, notamment auprès de jeunes skinheads anglais qui ont formé un groupe de fans, la Sham Army, qui suit le groupe dans tous ses concerts. Le problème est que la Sham Army est composé d'éléments violents qui sèment la pagaille partout où ils passent en agressant systématiquement les punks présents dans le public. De plus, elle se fait rapidement infiltrer par le National Front britannique qui tente de s'associer à l'image du groupe et en profite pour recruter des membres parmi la bande de skinheads. Pour contrer cette dérive fasciste, Jimmy Pursey, qui est anti raciste et non violent, fait participer Sham 69 à tous les concerts organisés par l'association Rock Against Racism. Malgré les prises de position du groupe, la violence qui accompagne chaque concert ne faiblit pas et la réputation de Sham 69 en pâti : de nombreux concerts sont annulés et Sham 69 finit même par être interdit de jouer aux États-Unis. Tout cela entraîne des tensions et des désaccords au sein du groupe qui se sépare. Pursey collabore un moment avec Steve Jones et Paul Cook des Sex Pistols sous le nom de Sham Pistols puis, vers le milieu de 1979, Sham 69 se reforme avec un nouveau batteur. Ils enregistrent un nouvel album qui sort la même année.

1979 : «The Adventures of the Hersham Boys». Ce troisième album de Sham 69 n'est pas très bien accueilli par la critique. La spontanéité et l'énergie enthousiaste des débuts a fait place à une sophistication musicale qui ne colle pas vraiment à la personnalité franche et directe du groupe. Cependant, cette combinaison de punk rock avec des influences rappelant parfois le British Rock, crée un style particulier et attrayant. Le jeu des musiciens a évolué, ainsi que le chant de Pursey. Malgré quelques inégalités parmi les différents titres, «The Adventures of the Hersham Boys» est souvent considéré comme le meilleur album de Sham 69 et il est leur plus grande réussite commerciale.

1979 : Lech Kowalski inclut deux prestations en concert de Sham 69 dans son film «d. O. A. : A Right of Passage», un documentaire sur les origines du punk rock. Par ailleurs, Pursey produit le premier album du groupe punk Angelic Upstarts, puis celui des Cockneys Rejects.

1980 : «The Game». Dernier album de Sham 69 dans sa formation d'origine. Les titres sont dans la lignée des disques précédents, avec toujours une certaine progression musicale, mais pas d'une manière trop professionnelle au point de renier le caractère du groupe qui demeure fidèle à ses origines ouvrières. Cependant, l'album est un échec commercial et Sham 69 se sépare, surtout en raison du problème récurrent de la violence aux concerts.

Après la séparation de Sham 69, Pursey commence une carrière solo. En 1981, il collabore avec Peter Gabriel sur le single «Animals Have Fun Fun». Parmi ses quatre albums solo sortis entre 1980 et 1997, «Alien orphan» (1982) est d'une rare qualité.

Dans le même temps, les autres musiciens sont recrutés par Stiv Bators (ex Dead Boys), qui forme The Wanderers. Ils sont rejoints par Nick Turner (ex Barracudas) et Brian James (ex Damned) et deviennent The Lords of the New Church.

1987 : Pursey et Parsons tentent de faire revivre Sham 69 avec des nouveaux musiciens, mais le succès est bien moindre que par le passé. Le groupe continue pourtant toujours tournées et enregistrements : Volunteer (1988) - Information Libre (1991) - Soapy Water and Mister Marmalade (1995) - The a Files (1997) - Direct Action: Day 21 (2001) - Hollywood Hero (2007) - Who Killed Joe Public (2010) - Their Finest Hour (2013) - It'll End in Tears (2015).

1995 : Un titre de Sham 69 est repris par Mc Donald pour une campagne publicitaire, ce que condamne sans ménagement Pursey qui est végétarien. Il accuse Mc Donald pour l'exploitation abusive de son personnel et des animaux dans la production de viande industrielle.

2005 : Sham 69 regagne en popularité avec leur titre «If the Kids Are United», joué lors de l'entrée de Tony Blair à la Labour Party Conference. Le groupe est alors invité à une émission de la chaîne B. B. C. Où Pursey dénonce cette récupération politique en modifiant les paroles de la chanson au moment où il l'interprète devant les caméras.

2006 : Pursey et Sargent quittent Sham 69 pour fonder le groupe Day 21. Sham 69 continue de son côté avec un nouveau bassiste et remplace Pursey par un ancien chanteur issu de la scène punk de 1977 : Tim V.

2011 : Parsons annonce la séparation de Sham 69, malgré les divergences d'avis avec les autres membres.

2011: Pursey annonce le retour de Sham 69 dans sa formation originale de 1977 (seul le batteur est nouveau). Dès lors, deux groupes utilisent le nom Sham 69 : la formation de Pursey d'un côté et celle d'Harris de l'autre. Pour les différencier, la formation de Pursey comprend Sham 69 sous-titré «Original 1977 Line-Up», tandis que pour l'autre, Sham 69 est suivi du nom du chanteur «Tim V. ».

Septembre 2017 : Sham 69 (Original 1977 Line-Up) et Sham 69 (Tim V. ) Sont en tournée au Royaume-Uni jusqu'en 2018.
Sham 69 «Angels with dirty faces»
Arte Contemporáneo,  Pinturas,  Composición mixta
Autor: Raphaël Ponce
30 x  40 cm  /   11.8 x  15.7 in
Temas: Música, Jazz, Rock  /   Tipos de artistas: Artistas profesionales  /   Soportes: Sobre el papel  /  
 
Publicado: 24 de septiembre, 2017 / Modificado: 25 de ​​junio, 2020
Copyright Raphaël Ponce


David Virassamy
David Virassamy , 22 de abril
Un excellent portrait ! Bravo !
 
Sham 69 «Angels with dirty faces»
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Raphaël Ponce
Raphaël Ponce
Artista Pro
Toulouse, Francia
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