Enfin, il est arrivé. L'équipage s'y était préparé, longuement et scientifiquement. Les femmes et les hommes avaient été choisis, et triés par la fondation, parmi les meilleurs des élites, de toutes nationalités et croyances.
Meilleurs dans leur profession car leur savoir et leur connaissance étaient le fil conducteur de ce périple. Meilleurs dans leur qualité sociale, car ils devraient tous vivre ensemble, en symbiose, et ce pendant toute une vie. Ce voyage est sans retour. L'univers est vaste et inexploré et… Gaya s'épuise. Les hommes se sont acharnés sur ces richesses. Il l'ont saignée, rongée, pillée, ils lui ont tout pris, avec avidité, cupidité et pouvoir, il n'y a jamais eu de repis. Ils se sont entretués pour plus de place, ils ont laissé les peuples mourir, de faim, de maladie, des morts malheureusement si naturels mais tellement utiles pour les autres, ceux qui détiennent l'autorité suprème. Ignorance, quelle ignorance, mais voilà, le résultat que certains éco-biologistes décriaient tant, s'est produit. Leur terre vacille, fatiguée, elle se meurt. L'univers est terre d'espoir… Le vaisseau s'est ébranlé de la plateforme avec lenteur, il a pivoté sur lui-même, la tôle se tordait dans un miaulement inquiétant, et puis, les tuyères se sont enflammés Dans un vacarme profond et assourdissant. Le vaisseau a pointé son nez sur Alpha de Centaure puis s'est élancé avec puissance. Les réacteurs, d'une dimension impressionnante, poussaient les 2 millions de tonnes d'acier. Le vaisseau filait le long de la Cité Le grand départ est là. San hy, le capitaine de l'ESPERANTO, était non seulement responsable du cargo et de son équipage, mais aussi des 3500 passagers. Cliché le 03 juin 3035 Extrait du voyage de san hy, l'an 4 du dernier apocalypse Photoshop cs3
Le grand départ
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