Tirage argentique sur papier rc de luxe ilford mgiv réalisé par Mody Sidibé (fils et ayant droit de Malick Sidibé) au Studio Malick Sidibé de Bamako.
Taille tirage 18x24 cm. Signée «Studio Malick Sidibé » et légendée Par Mody Sidibé en bas dans la marge. Certifié tiré à partir du négatif original. Edition limitée. Cachet du studio Malick Sidibé au dos. © 2020 Studio Malick Sidibé. Toutes les oeuvres de Malick Sidibé présentées par TransAfrik Art Galerie ont été tirées sur papier rc de luxe Ilford mgiv par Youssouf Sawadogo, tireur « historique » attitré de Malick Sidibé. Les tirages ont été réalisés au Studio Malick Sidibé de Bamako à partir des négatifs originaux archivés au cfp de Bamako. Ils sont légendés en bas dans la marge par Mody Sidibé, fils et ayant droit de l’artiste. Le cachet du « Studio Malick Sidibé » est apposé au dos de chacune des oeuvres. Malick Sidibé (1936 - 2016) est un connu pour ses oeuvres illustrant la culture populaire dans les années 1960 à Bamako. Il est l'un des plus grands photographes africains et portraitistes de la seconde moitié du XXème siècle. Né en 1936 à Soloba dans le cercle de Yanfolila, il a grandi en aidant son père berger et est entré à l'école à l'âge de 10 ans. Remarqué pour ses talents de dessinateur, il intègre l'Ecole des Artisans soudanais de Bamako en 1952. C'est là qu'un photographe français Gérard Guillat «gégé-la-pellicule» l'initie au métier de photographe et lui confie très vite les reportages des soirées populaires de la classe moyenne bamakoise. Malick connaît un succès rapide et est sollicité pour de nombreux événements et cérémonies: mariage, rencontre de foot, bals et soirées dansantes, nuit de Noël, etc. Quelques unes de ses photos les plus célèbres illustrent les surprises parties organisées par les jeunes à cette époque: elles sont le reflet de l'effervescence et des joies, de ce souffle de liberté et d'insouciance qui a accompagné l'indépendance du pays. Progressivement au milieu des années 70, Malick se concentre davantage sur son activité de portraitiste. On vient du monde entier pour poser devant l'objectif de «l'œil de Bamako».
Bamako, les années 60-70
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