Inspiré de l’œuvre « les raboteurs de parquet » de Gustave Caillebotte, mon peintre favoris
Ce tableau porte un regard sur les métiers manuels mais aussi sur l’art du travail bien fait. Autrefois très critiqué et jugé trivial, je trouve qu’aujourd’hui : il redonne ses lettres de noblesse aux métiers d’art. Caillebotte est d’origine bourgeoise et n’avait pas la volonté de dénoncer des conditions mais il était simplement intéressé par le geste. Pourtant, cet œuvre met parfaitement en lumière ces métiers manuels sans machines ou l’homme était connecté à son œuvre parfois dans des conditions difficiles, le dos courbé, genoux au sols avec pour seuls outils des rapes afin de poncer le sol et obtenir un résultat parfait. A l’époque, il n’existait pas de notion de pénibilité. Nous devons nous inspirer de ces exemples pour prendre mieux conscience de notre confort moderne. Toutes mes œuvres sont réalisées sur un fond noir, ce qui rend l’exercice d’autant plus difficile. Ce style blanc sur noir permet de sublimer davantage la lumière de la scène, les lignes rouges viennent capter le regard et créé une rupture dans cet environnement clair obscur.
Labor
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